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  • L'église, située au centre du village, mérite le détour par la qualité de sa restauration récente et de sa décoration. Cette église est construite sur l'emplacement de l'ancienne chapelle de Saint-Blaise érigée en paroisse en 1777 sur l'initiative de l'abbé de Saint-Pons Antoine François Rambaudi. L'abbaye niçoise est seigneur du lieu. Au début de l'année 1777, l'abbé Rambaudi constate "que les habitants de son fief de Saint-Blaise étaient dépourvus d'église paroissiale et sont obligés de se rendre, pour leurs besoins religieux, à Levens ou à Aspremont, lieux notablement éloignés". Auparavant, l'église n'est qu'une simple chapelle rurale.

     

  • L'ancien moulin à huile qui domine le village a été entièrement restauré afin de se prêter à des expositions culturelles : peintures, sculptures... offertes aux visiteurs tous les étés durant les mois de juillet et août. Le bâtiment abrite en réalité deux moulins contigus. Le premier, plus ancien, possède tous les éléments nécessaires à la fabrication de l'huile : pressoir, meule, cuve... L'ensemble était actionné mécaniquement par la force hydraulique. Tous les mécanismes (en bois) sont encore en état : grande roue d'entraînement à aubes, pignonnerie de transmission... et débrayage manuel. Le second espace abrite une magnifique meule qui était mue par l'électricité.

     

  • En 1911, un pont suspendu est construit et enjambe le vallon de Saint-Blaise, permettant un accès routier vers Levens. En 1953 le pont actuel est édifié en remplacement du pont suspendu détruit par les bombardements alliés en 1944. A l'entrée du pont en venant du village, la maison de garde du pont est dotée de plusieurs ouvertures en forme de meurtrières, par lesquelles passaient les câbles du pont suspendu.

     

 

  • Possession de la famille Guibert du XVIe au XVIIIe siècle, cette maison de type rural adossée à l'église, modeste au regard des carrières menées par les membres de la famille, illustre l'attachement des Guibert au terroir ancestral. Dynastie d'ingénieurs militaires au service de la maison de Savoie, les Guibert se font également remarquer par plusieurs constructions civiles et religieuses importantes, comme la cathédrale Sainte-Réparate ou le port de Lympia à Nice.


     

  • Après le rattachement de Nice à la France, le développement de la ville, pose le problème de son alimentation en eau potable. Après plusieurs projets, le Ministère des Travaux Publics approuva le 14 juin 1880 la solution du canal de la Vésubie. Les travaux ont nécessité l'emploi de 400 ouvriers et ont été terminés en 1895. Cet ouvrage amenait l'eau potable à Nice depuis le barrage de Saint-Jean la Rivière sur le cours de la Vésubie l'un des affluents du Var (altitude 271 m), jusqu'à l'église de Gairaut (altitude 245 m). Long de 32 km 700 ce canal représentait pour l'époque une prouesse technique. Accroché le plus souvent à ciel ouvert en flanc de montagne il franchit tous les obstacles en tunnel ou en siphon, avec une cote parfaitement maîtrisée. Le tracé étant établi sur des propriétés privées, il n'est pas possible d'y accéder.

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